Souper de soutien URBAVERKOI

Venez nous rejoindre
le samedi 8 novembre 2014 à 19h 30
pour notre traditionnel
Souper de soutien Urbaverkoi agrémenté par le groupe


 « the STOEMPERS »


thestoempers.com



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Apéro
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Chantier de salade automnale
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Navarin d’agneau et son merlon de mousseline
ou
Blanc de Poulet de Bresse aux pommes glanées
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Tiramisu P+R au chocolat blanc


OÙ ?
Aux Horizons Neufs (CETH)
rue de la Baraque 129B  à Louvain-la-Neuve

PAF €25
Réservations par virement au compte pour le 2 novembre
BE29 0016 4220 6764
Notez bien le nom du convive + agneau/poulet

Renseignements : urbaverkoi@gmail.com

Pour de meilleures cadences et plus de ponctualité des trains entre BXL et LLN

La SNCB vient de dévoiler son plan de transport Brabant wallon qui s'appliquera dès décembre 2014. Mauvaise surprise pour LLN: le train omnibus BXL-LLN va être remplacé par un train local Ottignies-LLN. On nous supprime donc une liaison horaire sans correspondance vers la capitale. Cette décision est contraire à l'intérêt des navetteurs, travailleurs ou étudiants, qui ont choisi de privilégier le transport en commun pour leurs déplacements. C'est aussi une mauvaise décision pour ceux qui se préoccupent du climat et des économies d'énergies.

Dans ce ciel gris, il y a tout de même une petite éclaircie. La région wallonne vient d'adopter la construction d'une arrière-gare à LLN, c'est-à-dire le prolongement d'une voie devant permettre la manoeuvre des trains à l'arrière de la gare plutôt qu'à l'entrée comme c'est le cas actuellement.
Ce dispositif va améliorer la ponctualité des trains et permettre à la SNCB de tenir sa promesse d'assurer 4 à 6 trains/heure de pointe lorsque le RER se mettra en place.

Si vous désirez que cette arrière-gare se construise afin d'assurer de meilleures cadences et améliorer la ponctualité, visitez la page facebook, signez la pétition et transférez-la à vos amis étudiants, habitants et travailleurs de LLN.

D'avance merci!
 
 

Un mur dans la ville

"Le projet Courbe Voie affiche la volonté d’implanter les plus hauts immeubles le long du boulevard de Wallonie. L’émergence d’un front bâti tendra à la requalification de cet axe routier en boulevard urbain tout en constituant une barrière acoustique entre l’axe de transit et le nouveau quartier." (EIE Courbe Voie page 15)

Vue extraite de l'étude d'incidences

L'arrogance du lotissement Courbe Voie n'en finit pas de nous indigner.
Il a son avant, au soleil, les pieds ballants le long d'un jardin agrémenté de jolies mares; il a son arrière, son grand derrière, au nord, adossé au boulevard, projetant son ombre sur les petits riverains d'en face, les privant à jamais du soleil des matins d'hiver, de la vue des arbres et du paysage urbain. Courbe Voie a poussé l'insolence à son comble en affublant cette muraille arrière de quelques tours portant le joli nom de "tours solaires". C'est vrai, le soleil continuera de briller de tout son éclat pour les propriétaires de devant et d'en haut, mais leur ombre révoltante se portera sur les maisonnettes de derrière et d'en bas. Après tout, ce ne sont que des maisons sociales.

Et puis, il y a l'air, cet air qu'on respire, cet air qui vient du bas de notre "axe de transit" de plus en plus fréquenté le soir, le samedi et les jours de soldes par les clients et les badauds de notre cher complexe commercial auto-routier. Mais cet air là, Madame, c'est peu de chose. Le vent est là qui le balaie et le disperse où il veut. D'ailleurs on va vous en remettre un peu, tiens, du mal air, je veux dire, celui des cinq étages de parkings souterrains qui ont besoin d'air frais. L'air frais, on le prendra devant, du coté du parc car le bon air n'y manque point. Le mal air, c'est toujours par l'arrière, vous savez bien, c'est écrit dans notre anatomie. Après tout, à l'arrière, il n'y a que quelques maisons sociales et des appartements qui le sont tout autant.

-Mais le bruit, Monsieur, y avez-vous pensé au bruit du charroi sur le boulevard. C'est le printemps, venez, je vous invite à prendre une tisane au jardin.
-N'exagérons rien, Madame, on est en ville après tout, il fallait s'y attendre. Et encore, on est gâtés, une ville piétonne ne vous déplaise. Dénénagez si vous trouvez mieux ailleurs.  Quelques voitures en plus, vous en faites tout un plat. Pensez à cet éco-quartier, son éclat, sa renommée qui s'entend à la ronde. Face à notre barrière acoustique, on vous mettra quelques amortisseurs de son si le coeur vous en dit.
-Vous nous raillez, Monsieur, du haut de vos étages. Nous ne sommes que poussière à vos talons. C'est normal après tout car chez nous, ce ne sont que des maisons sociales.

Dans vos silences arrogants, il y a des pensées qui trichent et qui blessent. Vous clamez: "Nimbisme que tout cela!" et passez votre chemin, hautains. Du revers de la main, vous balayez l'espace et ignorez les gens. Vous dressez un long mur en plein coeur de notre ville pour séparer la lumière et le silence des riches de l'ombre et du bruit des petits. Vous vous valez de la dalle et des dérogations, Vous ignorez les règles quand bon vous semble et avez le bras long quand cela vous convient. Vous occupez la place sans autre raison que de paraître et rester maîtres d'un domaine que vous avez reçu non pas pour en faire vot´ beurre mais pour le mieux-être des gens d'ici et d'ailleurs. Et pour parfaire votre oeuvre, vous n'avez trouvé mieux que de loger les étudiants à l'arrière, du coté de l'ombre, du côté du bruit, du côté du charroi, du coté de chez nous. Pas grave, qu'est-ce donc pour un student que de vivre dans l'ombre d'un boulevard qui pue à deux pas de nos maisons sociales.

Les indignés de l'ombre

Ce smog qui brouille la vision de nos élus

Depuis 2 jours, l'alerte est donnée : l'air pollué stagne, le taux de particules fines irritantes et cancérigènes a dépassé le seuil d'alerte fixé par les pouvoirs publics.
Les personnes sensibles (enfants, personnes âgées, asthmatiques...) sont invitées à éviter les sorties et les efforts physiques.
Les bus sont gratuits en Wallonie pour inciter les automobilistes à abandonner leur précieuse automobile.
S'ils refusent ou ne peuvent la lâcher, il leur est demandé de réduire leur vitesse pour diminuer quelque peu l'émission de polluants.

Et pendant ce temps, à LLN, les poids lourds et engins de chantier circulent par dizaines tous les jours pour la construction du plus grand parking relais du Bénélux.
Parking qui vise à attirer 2400 automobiles de navetteurs, plus 900 pour les habitants, bureaux et commerces du quartier Courbe Voie.
Les attirer où ?
A l'intérieur de la fameuse "ville à la campagne", à quelques mètres de deux quartiers d'habitation. Dans un renfoncement qui comporte déjà un millier de places de parking, une pompe à essence, et une "pénétrante" amenée à se charger avec les projets en cours (projet du lac, extensions de l'Esplanade...). Les bouches d'évacuation de ce parking cracheront leur "air vicié" sans la moindre filtration préalable directement sur les habitants de Lauzelle.

Et que se passera-t-il en cas de smog quand ce parking sera en fonction ?
Les pouvoirs publics inciteront les automobilistes à l'utiliser d'autant plus.
S'ils y parviennent, aux heures de pointe, la pollution y sera décuplée.
Surtout en fin de journée, au démarrage des centaines de moteurs froids...
D'autant que la SNCB aura sûrement réduit l'offre dans les petites gares voisines pour la concentrer dans la belle et nouvelle gare RER de LLN, plus rentable vous comprenez.

Au lieu de cela, on aurait pu créer un ensemble de solutions, moins coûteuses, plus imaginatives, plus souples, plus respectueuses de l'environnement et de la santé publique avec, par exemple :
- un système de navettes de rabattement vers la gare de LLN,
- un développement des bus Conforto couplé à des parkings basiques dans les zones "mortes" aux sorties d'autoroutes,
- un petit parking semi-enterré et reconvertible entre la N4 et la E411 relié aux quais de LLN par un parcours de 5 minutes à pied à travers un éco-quartier exemplaire et au bord du quartier alternatif (déjà vanté aujourd'hui dans le dépliant de l'Office du tourisme),
- une desserte de qualité des gares avoisinantes (lire notamment "Le quincailler et la SNCB")

Mais pour l'appât du gain de quelques-uns, la pensée binaire et étroite de beaucoup d'autres, par manque de vision et d'ambition collective, ce rêve-là est anéanti...
Anéanti comme la végétation, le ru et le relief de ce dernier coin sauvage de LLN. Les mésanges ont disparu des jardins avoisinants. Dans le meilleur des cas, le renard aura trouvé refuge ailleurs. Les enfants qui jouaient dans les bosquets ont découvert que trop souvent la bêtise, la force et la domination des hommes et de la nature l'emporte sur le respect, la reliance, la coopération et la créativité.

Schéma d'aménagement du quartier de la Baraque : enquête publique jusqu'au 7 avril 2014 !

Avis Habitants de LAUZELLE : Ce schéma vous concerne directement, non seulement en tant que voisins de La Baraque mais aussi parce qu'il inclut l'espace de jonction entre ces deux quartiers (liaison piétonne et projet d'extension de l'Esplanade) ainsi que la zone non bâtie située dans le bas de la COur Marie d'Oignies. 

Le Schéma d'aménagement du quartier de la Baraque a été une première fois soumis à enquête publique en juin 2010.

Il avait suscité de nombreuses réactions dont un avis de l'Association des Habitants et un avis collectif d'habitants du quartier de la Baraque.
Presque 4 ans plus tard, alors que sa mise en œuvre a commencé (avec le démarrage du chantier P+R en décembre 2013), ce schéma est à nouveau soumis à enquête publique, "revu et corrigé" ?
à vérifier !


Une séance d'information a eu lieu le lundi 17 mars à 19h à l'antenne communale située Voie des Hennuyers.
Les documents soumis à la consultation sont désormais disponible en ligne ICI. Merci au service urbanisme de la Ville.

Dans la presse :
- LLN : le futur de La Baraque se dessine
- Les roulottes vont-elles devoir partir ?

Et encore à propos du quartier de La Baraque et de l'alternatif :
- La Baraque n'a pas toujours été un quartier
- A La Baraque, où se côtoient étudiants, travailleurs sociaux et réfugiés politiques

Carabistouille n°4 Re-Zoom sur le CP de Presse de l’UCL du 6 décembre 2013

« Décembre 2013 : lancement du chantier de la gare terminus RER de Louvain-la-Neuve. Au programme, la construction d’un parking-relais de 3 285 places; le rallongement des voies de la gare de LLN ainsi que le développement d’un nouveau quartier à LLN. L’objectif de ce projet ambitieux ? Désengorger la E411 en direction de Bruxelles et offrir une alternative à la voiture aux utilisateurs de la E411. »

En réalité, ce n’est pas la gare terminus RER de LLN qu’on est en train de construire, mais un parking-relais. Jusqu'à nouvel ordre, la gare de LLN reste ce qu’elle est. Il est seulement question de relocaliser les guichets et de rallonger les voies de 60m + une connexion piétonne avec le futur P+R. Seule cette dernière est à l’ordre du jour, le prolongement des voies étant, semble-t-il, déjà reporté.

Mais d'après l'étude Tritel,  -« Le transport ferroviaire, un atout structurant pour la Wallonie » (2012)-  il serait difficile d'offrir un service RER de 4 à 6 trains en heure de pointe sans "arrière-gare". L'arrière-gare consiste à prolonger une voie sur 350m, ce qui permettrait aux rames RER de manœuvrer derrière la gare plutôt qu’à la sortie comme c’est la cas actuellement. Faute d’arrière-gare, la gare de LLN saturera lorsque le RER entrera en service ce qui perturberait le trafic et accumulerait les retards.

Or, Le 7 novembre dernier, le GW a adopté ce projet d’arrière-gare à réaliser au cours du PPI 2013-2025. Mais….il y a un hic ! Il y a un risque réel qu'elle ne voie jamais le jour car le chantier du  P+R en cours ne l’a pas prévu… ni les 2 autres permis -Rue de la Flèche, Parc Courbevoie- qui concernent l’emprise où devrait se réaliser l’arrière-gare ultérieurement.

Le scénario catastrophe serait que le parc public et la rue de la Flèche soient déjà aménagés et fonctionnels lorsqu’on voudra mettre l’arrière-gare en chantier. Vous imaginez le casse-tête : démolition-réaménagement du parc public et de ses bassins d’orage, paralysie de la Rue de la Flèche le temps du chantier, nouveau remue-ménage pour les riverains… sans compter les surcoûts liés à ce planning chaotique.

En réalité, le parking relais n’a pas grand-chose à voir avec le service RER. La précipitation avec laquelle l’Inesu et le promoteur SA Courbevoie ont agi en lançant le chantier, avec la bénédiction des autorités communales, dévoilent les enjeux véritables : réaliser le lotissement Courbe Voie de 600 logements et de bureaux tout en disposant de fondations financées par les pouvoirs publics.

Auraient-il honte à le dire ? Apparemment OUI ! Car comment comprendre la mystification permanente des promoteurs de ces chantiers pharaoniques : « désengorger la E411… avoir une gare RER à LLN… ». Si les motivations véritables du chantier P+R étaient vraiment celles-là, la broderie justificative serait bien superflue. Le citoyen y verrait un peu plus clair si développer sa ville n’était pas surtout une affaire de béton et de gros sous, mais davantage une opportunité permanente de résoudre les défis d’une mobilité plus durable, d’une meilleure qualité de vie, d’un habiter abordable.

Cette question vous intéresse? Cliquez ICI pour lire le texte de l'interpellation au Collège communal d'Olln du 25 février 2014.

La qualité de l'air, un enjeu local

Dans tous les débats concernant la mobilité, l’impact sur la santé de la pollution de l’air d’origine automobile reste un sujet très peu abordé bien que les connaissances scientifiques se soient accumulées ces dernières années.

Il a été scientifiquement démontré que la pollution de l’air extérieur est un facteur de risque important pour la santé. En 2013, l'OMS l'a reconnue comme cancérigène certain. Selon l'agence européenne pour l’environnement, 400.000 européens meurent prématurément chaque année du fait de la pollution atmosphérique qui provoque 10 fois plus de décès que ceux liés aux accidents de la route.

Le trafic automobile est une composante majeure de pollution de l’air, les gaz d’échappement des moteurs diesel étant également reconnus cancérigènes depuis 2012. Seules les études épidémiologiques peuvent déceler cette augmentation statistique du risque de maladies aussi répandues que l’infarctus du myocarde, l’asthme ou le cancer du poumon. Contrairement à l’amiante (responsable d’un cancer spécifique touchant la plèvre), aucune victime ne pourra prouver la responsabilité de la pollution de l’air dans l’apparition de sa propre maladie. Ainsi, ces malades et morts précoces restent invisibles et non « médiatisables ». 

On pourrait nous rétorquer que ces faits scientifiques n’ont que peu à voir avec une association locale d’habitants, et relèvent davantage de politiques de mobilité au niveau régional, fédéral et européen qui viseraient à une diminution globale des émissions de polluants. Cependant, les études scientifiques nous montrent que les décisions urbanistiques au niveau local sont tout aussi primordiales. L’air est en effet davantage pollué à proximité des routes (jusqu’à 500 mètres, voire plus selon les polluants). De nombreuses études ont montré une augmentation du taux de mortalité et du risque de plusieurs maladies chroniques pour les personnes vivant aux abords des routes fréquentées. Citons notamment les maladies cardio-vasculaires, le retard de croissance intra-utérin, divers cancers chez l’enfant et l’adulte, des troubles du développement cognitif de l’enfant et l’asthme. Concernant cette dernière pathologie, le dernier éditorial d’une revue réputée de pneumologie (« Thorax », 4 janvier 2014) évoque le « challenge de la séparation » entre population et trafic automobile. 

La combinaison de multiples polluants est vraisemblablement en cause, ce qui fait que la mesure de la concentration de seulement certains d’entre eux ne permet pas d’évaluer le risque pour la santé, selon les conclusions de la revue de la littérature scientifique faite par le bureau régional de l’OMS pour l’Europe en 2013 (1).

Tous ces faits appellent logiquement une réponse politique à l’échelon local, de façon à diminuer la densité du trafic automobile près des habitations. Cette politique commence à entrer en vigueur un peu partout en Europe (article du Monde daté du 4 janvier 2014 : « en Europe, 200 villes restreignent leur accès aux véhicules polluants »). A contre-courant de cette tendance, Louvain-la-Neuve s’apprête à voir sa circulation automobile augmenter suite à la construction dans le centre-ville d'un parking P+R, présenté par la SNCB et dans la presse comme « le plus grand parking du Bénélux ». Il est symptomatique que l’UCL n’ait pas, dans son communiqué de presse du 6 décembre dernier relatif à l'inauguration du chantier, mentionné ce lien entre pollution de l’air d’origine automobile et santé publique. Les émissions de gaz polluants y sont simplement évoqués comme des "désagréments" parmi d'autres "nuisances sonores et olfactives éventuelles". Cela ne relève probablement pas que de la méconnaissance, mais aussi du déni.


(1) "Review of evidence on health aspects of air pollution-REVIHAAP Project: final technical report", pages 67 à 72 : “There is evidence of increased health effects linked to proximity to roads. What evidence is available that specific air pollutants or mixtures are responsible for such increases, taking into account co-exposures such as noise?”.

« L’Arrière-gare » de Louvain-la-Neuve, vœu pieux ou projet mûrement planifié ?

Interpellation citoyenne au Collège communal d'OLLN du 25 février 2014

Le 7 novembre dernier, le Gouvernement wallon a pris la décision d'activer la construction d'une arrière-gare à LLN au cours du PPI 2013-2025. Cette infrastructure avait été proposée dans le plan TRITEL comme projet prioritaire visant à accroître la capacité de réception de la gare de LLN dans la perspective de la mise en service du RER. Le plan TRITEL intitulé « Le transport ferroviaire, un atout structurant pour la Wallonie », publié en décembre 2011 (version définitive mars 2012) à la demande du Gouvernement wallon, classait l’arrière-gare de LLN parmi les 10 projets (sur 35) les plus prioritaires en termes de coûts/bénéfices (Voir lien ci-dessous : p. 136 et 151). C’est donc une très bonne chose que la Région ait adopté la réalisation de cette infrastructure qui vise à pallier la saturation prévisible de la gare de LLN.

En quoi consiste exactement cette arrière-gare et à quel besoin répond-elle ?
Il s’agit du prolongement sur 350m en direction de la N4 de l’une des 3 voies voies ferrées existantes ; et d’un aiguillage permettant aux trains entrant en gare de changer de voie derrière la gare afin de repartir en sens inverse sans perturber la circulation des autres trains.  Cette arrière-gare qui sera construite sur l’emprise du prolongement des voies jouxtant le futur lotissement Courbe Voie, est présentée dans le plan TRITEL comme  le dispositif adéquat permettant d’assurer les futures cadences RER au départ de LLN.  Actuellement, avec 3 trains par heure au départ de LLN, la présence de l'aiguillage en entrée de gare provoque déjà occasionnellement des retards alors qu’on parle de 2 à 4 trains RER supplémentaires en heure de pointe. L’arrière-gare est donc un moyen d’accroître la « robustesse » de la gare existante.
 
A l'heure où débute la phase de réalisation des fondations du parking relais (P+R), nous voulons nous assurer que la SNCB a bien tenu compte des impératifs techniques du creusement ultérieur de l'arrière-gare telle que planifiée par la Région wallonne au cours du PPI 2013-2025. En effet, il n’est fait aucune mention à cette arrière-gare,  ni dans le planning de la SNCB en général ou dans son permis unique de juillet 2012, ni dans les permis connexes de la Rue de la Flèche, du Parc Courbevoie et du lotissement du même nom. Or, selon des ingénieurs civils que nous avons consultés, le P+R dont la construction a débuté le 2 décembre 2013 devrait (ou aurait dû) être conçu de façon à résister aux contraintes du creusement ultérieur de l'arrière-gare adjacente, faute de quoi la stabilité de ce parking se verrait mise en péril.

Soucieux de garantir un service futur performant du RER au départ de LLN, nous interpellons le Collège communal afin que toute la lumière soit faite dans ce dossier et qu’il interpelle à son tour les autorités régionales sur l’incohérence du planning des chantiers respectifs. Nous vous demandons, par exemple, s’il ne serait pas judicieux d'introduire un avenant au permis du P+R en cours d'exécution afin de permettre de creuser d'emblée l'arrière-gare. Il nous semble en effet qu’un aménagement différé n’aurait que des désavantages : complexité technique due à l’imprévision, coûts exorbitants liés à la destruction-réaménagement du Parc Courbevoie et, qui sait, à la réfection d’une rue de la Flèche qui serait déjà fonctionnelle pour le nouveau quartier Courbe Voie. Et ceci sans parler des nuisances provoquées par le surcroît de chantiers pour les habitants riverains, du quartier de la Baraque en particulier.

Nous invitons donc le Collège communal d’Ottignies-Louvain-la-neuve à prendre toutes les initiatives et mesures qui sont en son pouvoir envers la Région, la Sncb, l’UCL et la SA Courbevoie afin d'éviter que la conception technique du P+R ne devienne, ultérieurement, un handicap pour réaliser l'arrière-gare ou un prétexte pour ne pas la réaliser. Si ce scénario catastrophe venait à se concrétiser et que la Sncb invoque ensuite la saturation de la gare de LLN pour réstreindre le service RER, c'est, en outre, la pertinence du Parking relais lui-même qui serait compromise.
De même, il serait difficilement acceptable que les surcoûts liés aux contraintes techniques de l'arrière-gare et au réaménagement des équipements collectifs (parc, voirie) fassent capoter un projet auquel nous tenons, à savoir le fonctionnement optimal du service RER au départ des LLN. Nous souhaitons donc que tous les acteurs concernés prennent le temps de la réflexion nécessaire afin d'harmoniser au mieux les objectifs et le planning de chacun des projets.

Au nom de tous ceux qui m’ont encouragé à vous faire part de leurs préoccupations et souhaits, je vous remercie cordialement.

Carabistouille n°3

"Toujours dans l’idée de protéger la quiétude des riverains et suite aux concertations, les acteurs du projet ont prévus un mur anti-bruit de 150 mètres le long du Bd de Wallonie et sept bouches de ventilation/désenfumage , dirigées vers le ciel, afin de diminuer encore les nuisances sonores et olfactives éventuelles." (extrait du communiqué de presse de l'UCL)



"DES NUISANCES OLFACTIVES EVENTUELLES"... ou des poisons avérés?


L'air vicié du parking relais aux heures de pointe sera peut-être peu odorant... Il n'en sera pas moins dangereux. En juin 2012, en effet, l'OMS a officiellement établi que les particules fines émises par les moteurs diesel sont cancérigènes, sans parler des effets nocifs des autres polluants sur la santé tels les NOx. C'est donc officiel maintenant même si c'était déjà connu depuis longtemps ! De nombreuses études récentes démontrent aussi que ces polluants sont à l'origine de troubles respiratoires, cardio-vasculaires et limitent l'espérance de vie des personnes exposées.

Pour plus d'infos à ce sujet, consultez ICI l'analyse d'un médecin.


Comment comprendre alors que l'UCL, la SNCB, le promoteur immobilier et les autorités publiques ne voient aucun inconvénient à placer un parking de 3.500 places à l'intérieur même de la ville ? Et donc à y ajouter une pollution qui se cumulera à celles existantes et à venir (avec les 1000 places pour le projet du lac, celles des extensions de l’Esplanade....). Une aberration en termes de santé publique ! L'étude d'incidences sur l'environnement avait bien vite balayé cet aspect. Une étude complémentaire a ainsi dû être réalisée.
Mais de graves lacunes persistent... Ainsi, il n'y est pas tenu compte des particules les plus fines (PM2,5 pourtant les plus nocives). Et le taux d'émission de polluants bien plus important des moteurs froids n'est pas pris en compte. Quel pic de pollution pourra-t-on, par exemple, mesurer un jour de semaine vers 18h au creux de l'hiver ? Aucun système de filtration n'est prévu1. Il ne permettrait cependant pas de retenir les particules les plus nocives.

"VERS LE CIEL"... ou à même la chaussée?

De très courtes cheminées sont bien prévues du côté du parc mais elles serviront uniquement d'entrée d'air (sauf en cas d'incendie où les flux seront inversés pour permettre aux pompiers d'intervenir par le Bd de Wallonie). Mais pour la ventilation quotidienne, les évacuations côté Bd de Wallonie seront proches du sol, crachant leurs polluants sous les fenêtres des bâtiments de Courbe Voie situés le long du boulevard (des bureaux et des kots selon les informations fournies lors de la dernière enquête publique) et en direction des maisons de Lauzelle, dont certaines souffrent déjà d'une dégradation de la qualité de l'air importante aux heures de pointe, comme le relevait l'étude d'incidences.
Point donc de cheminées verticales pour rejeter l'air pollué du parking...  
C'est pourtant ce que recommandait un spécialiste de la qualité de l'air lors de l'enquête publique.
Trop contraignant et coûteux pour les promoteurs du quartier Courbe Voie qui auraient dû les intégrer au bâti...

Le comble de la carabistouille est atteint lorsque l'UCL vante le parc attenant au parking comme un "lieu de respiration pour les riverains".

Bonne année, bonne santé, roulez jeunesse !


1 Pourtant, les plans initiaux prévoyaient une ventilation vers le parc (et non vers le boulevard de Wallonie) et un système de dépollution expérimental de l'air vicié par phytoremédiation. Cette solution a été abandonnée par la SNCB au profit d'un rejet sans filtration sur le Bd de Wallonie car l'étude d'incidences a conclut que, dans la zone de parc, « l'activité récréative est difficilement compatible avec des niveaux élevés de polluants" (p. 286 de l'étude, voir ici le Rapport final - SNCB - EIE LLN).

Carabistouille n°2 : engorgera, n'engorgera pas ?

"Les accès principaux au parking (in et out) se feront directement depuis la sortie de la E411 afin de ne pas engorger les principaux axes de LLN (N4 et Bd de Wallonie)."
(extrait du communiqué de presse de l'UCL)



C'est sans dire qu'il est prévu qu'un tiers des usagers utilise les accès secondaires qui se trouveront sur le bd de Wallonie...
Et ce n'est qu'une estimation...
ou plutôt une supposition... (voir carabistouille à venir).

Or d'autres "grands" projets impliqueront également une augmentation de la circulation sur les "pénétrantes" de LLN, parmi lesquels l'extension (ou les ?!) de l'Esplanade ou le projet du lac...

1.000 places supplémentaires par-ci, 1.000 places par-là...

Puis des notes salées pour les contribuables, par manque d'anticipation par les pouvoirs publics, comme dans le cas du désenfumage des voiries à LLN (et sans compter les dégâts en termes de santé publique !).

Carabistouille n°1 : avis de recherche


"Soucieuse de préserver ce cadre unique, l’UCL a multiplié, depuis 2007, les réunions de concertation (près d’une centaine) avec les riverains. Ces multiples rencontres ont débouché sur un schéma général d’aménagement du quartier de la Baraque [...]"
(extrait du communiqué de presse de l'UCL)


Photo : Carabistouille n°1 :
(voir publication du 23 décembre)

"Soucieuse de préserver ce cadre unique, l’UCL a multiplié, depuis 2007, les réunions de concertation (près d’une centaine) avec les riverains. Ces multiples rencontres ont débouché sur un schéma général d’aménagement du quartier de la Baraque [...]"

Un avis de recherche est lancé concernant cette centaine de réunions de concertation ainsi que sur la définition de "riverains" selon l'UCL !

Nombre d'habitants du quartier de La Baraque, tout comme l'Association des Habitants de LLN, n'ont entendu parlé de ce schéma qu'en juin 2010 lors de l'enquête publique et ont été invités à bien moins de dix réunions, dont une seule sur ce schéma (notons qu'on est sans nouvelle de ce dernier depuis). Quelques autres réunions rendues obligatoires par la législation en matière de participation, portaient quant à elles sur le projet de parking et le quartier Courbe Voie.Un avis de recherche est lancé concernant cette centaine de réunions de concertation ainsi que sur la définition de "riverains" selon l'UCL !

Nombre d'habitants du quartier de La Baraque, tout comme l'Association des Habitants de LLN, n'ont entendu parlé de ce schéma qu'en juin 2010 lors de l'enquête publique et ont été invités à bien moins de dix réunions, dont une seule sur ce schéma (notons qu'on est sans nouvelle de ce dernier depuis). Quelques autres réunions rendues obligatoires par la législation en matière de participation, portaient quant à elles sur le projet de parking et le quartier Courbe Voie.